Pierre-Charles Surbeck

Bonjour chère famille et chers amis de Pierre; voisin de rue, j'ai connu Pierre assez rapidement après son arrivée rue de Plaisance. Nous faisions très souvent le chemin ensemble, vers le café du coin où nous avions nos habitudes. Nous parlions très spontanément, très simplement, moi très volubile, lui de peu de mots - parfois bien sentis-, des choses qui rendent compte de ce qu'est la vie, de ce qu'elle a été, avec ses ombres et ses lumières et de ce qu'elle promettait aussi. J'étais toujours content d'apercevoir sa démarche bien à lui, par la suite, quand il a commencé à souffrir davantage et ne pouvoir le cacher, appuyé sur sa béquille. Ce que je préfère de mes moments avec Pierre, c'est quand il annonçait la visite de ses filles ou parlait d'elles et des petits-enfants. Un sourire éclairait alors encore, si cela est possible tant il était déjà limpide, son regard. Ce regard qui disait tout. Je me suis réjoui quand il m'a annoncé son départ, pour lui et vous, sa famille de l'Ouest. Les derniers temps, nous communiquions par écrit, et au café, tout le monde de son quotidien était attentif à ses difficultés. Ce même monde qui demandait régulièrement des nouvelles de Pierrot, et qui fut la semaine passée, bien triste d'apprendre son décès. Nous vous adressons nos tendres et douces pensées et lèverons une bière bien fraiche à sa mémoire.

Pierrot et Félix, les inséparables

Une bien triste nouvelle. On était voisins à la pension de famille, et j'entretenais une relation d'amitié avec Pierre. J'aimais son humour grinçant et sa gentillesse. Sa disparition me fait beaucoup de peine. Toutes mes condoléances à sa famille.